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Pierre Blanchar

Né à Philippeville, Algérie, le 30 juin 1892 (Mort en 1963)

Comédien au théâtre depuis 1919 et acteur au cinéma depuis 1921, Pierre Blanchar a profondément marqué tous ses rôles ­ ce que certains lui ont reproché par ailleurs. Il choisissait volontiers des personnages complexes, troubles voir hallucinés (Raskolnikov dans Crime et Châtiment ; le médecin épileptique dans Un Carnet de Bal) Il participa à la collaboration cinématographique franco-germanique.

A l'époque la capitale allemande attirait comme guêpes sur le sirop les cinéastes français. Les films de l'UFA misaient sur des noms familiers. Blanchar passa de Turandot, Princesse de Chine au Diable Bouteille.

De méchantes langues l'ont défini comme un oeil d'aigle dans une tête de moineau. Ils oubliaient sa voix profonde et son romantisme exaspéré qui côtoie le fantastique et l'horreur. Il disputait ce romantisme aigü à Pierre Richard-Willm. Il avait été Chopin, il serait Pontcarral, Colonel d'Empire. Mais il savait aussi pincer la corde de l'humour (Le Coupable, Une Femme sans Importance.) Sa composition subtile d'espion dans Mlle Docteur, le classe en tête d'une distribution éclatante.

Au théâtre il s'est surtout distingué dans le repertoire des auteurs contemporains (Bourdet, Salacou, Achard) Il fut également réalisateur et interprète de Secrets en 1942 et d'Un Seul Amour en 1943

Autres films

1922 Jocelyn
1923 Genevieve
1932 L'Atlandide
1935 Amants et Voleurs
1937 L'Homme de Nulle Part ; Mademoiselle Docteur
1938 Le Joueur ; L'Etrange Monsieur Victor
1940
L'empreinte de Dieu de Léonide Moguy
1942
Pontcarral ; Colonel d'Empire
1944 Le Bossu
1946 La Symphonie Pastorale
1961 Le Monocle Noir

Voir cette page du document sur Véra Korène communiqué par Tristan avec Pierre Blanchar dans "les bateliers de la volga".

Suite à une question d'un internaute :

La neige sur les pas (1942) a été réalisé par André Berthomieu. D'après un roman d'Henry Bordeaux
Dialogues de Bernard Zimmer

Pierre Blanchar .... Marc Romanay
Michèle Alfa .... Thérèse Romanay
Georges Lannes .... André Norans
Josseline Gaël .... Simone Norans
Line Noro .... La gouvernante
Pauline Carton .... La directrice de la pension de famille
Marcelle Praince .... Madame Romanay mère
Gaston Jacquet .... Monastier
Jean Toulout .... Le père prieur
Roberte Arnaud .... Juliette

On trouve aussi Pierre Asso
Robert Dalban
Albert Gercourt
Jean Heuzé
Gaston Séverin

La source de cette information : http://us.imdb.com/title/tt0161853/

> Je m'appelle Jacques RUISSEAU, comédien.

J'ai eu l'honneur de faire la connaissance de Pierre lors de la tournée (Karsenti) de la pièce de Marcel AYME, « Les Oiseaux de Lune » en compagnie de Anne DOAT et ( aïe, aïe,aïe... Le trou de mémoire...) « Le curé de campagne » et père de « Bonne nuit, les petits ») ainsi que Daniel GOLDENBERG (devenu depuis réalisateur, de "Papa Poule" entre autres). Pierre était un être merveilleux, drôle, toujours à l'écoute des jeunes. Il est à souhaiter qu'ils soient plus honorés qu'il ne le sont. Il y a très peu de choses sur eux dans Wikipédia et autres moteurs de recherches.

J'ai aussi connu et apprécié Pierre RICHARD-WILM, qui dirigeait le « Théâtre du Peuple »à Bussang, en 1956 et 57. Je garderai pour Pierre et Pierre-Richard toutes mes pensées les plus tendres; c'étaient des êtres merveilleux, en plus d'être de grands comédiens. Pierre-Richard était un "artiste" complet : acteur, mais aussi peintre, musicien (excellent pianiste, il a joué des oeuvres aussi bien sur scène qu'au cinéma -- à retrouver !) et metteur en scène (surtout à Bussang). Le Théâtre du Peuple appartenait, vers 1955/56 à la famille Pottecher (Maurice Pottecher en étant le créateur - et je l'ai connu aussi)  Frédéric Pottecher, le célèbre chroniqueur judiciaire séjournait souvent à Bussang, et évidemment tous les étés, pour le festival !»

> Un mot de http://souvenirsas.fr.st

Non seulement Pierre Blanchar est pour moi une Grande Star venu de cette magnifique petite cité côtière qu'était Philippeville où je l'ai connu lors de ses trop rares séjours, il reste le Capitaine Feranne (pour nous Marienne) héros au coeur pur, militant de la Liberté et de l'anti-racisme, anti nazi convaincu - Pied noir comme Blanchar - qui demeurera dans nos coeurs un pur exemple à conserver par toutes les générations éprises de l'amour de leur prochain et dégoûté par les dictatures d'où qu'elles viennent. Voilà ce qu'étaient ces Français Libres - certains d'entre eux engagés aux Parachutistes S.A.S - pour libérer la France du malheur du nazisme et de la collaboration. Avec Bataillon du Ciel, P. Blanchar offre par un jeu d'acteur incomparable, au chef d'oeuvre de Kessel. Il permet aux jeunes générations de se retrouver dans des choix magistraux et parfois difficiles, aux heures sombres de notre Histoire. Un grand Monsieur donc !

Association Nationale du Souvenir S.A.S.

Un petit mot de Jean P. du Canada :

Pierre Blanchar, son triomphe fut sans conteste pour nous du moins le film "le bataillon du ciel" où il incarnait le commandant français du seul bataillon français de parachutistes lancé sur la normandie lors du débarquement allié du six juin 1944. Raymond Bussières (un oublié) lui donnait la réplique principale.

Un message de Lionel D. (Etats-Unis) :

Un petit mot en souvenir de Pierre Blanchar, a l'approche du 11 novembre. Selon moi, une de ses meilleures prestations est « Les Croix de Bois » (voire Poncarral, compte tenu des conditions de réalisations et de distribution de ce film). J'ai decouvert Pierre Blanchar à 20 ans dans « Crime et Châtiment ». Je me suis promis d'ecrire une biographie sur cet acteur oublié aprés la deuxième guerre mondiale. Aujourd'hui j'en ai 32 et mes occupations professionnelles prennent malheureusement tout mon temps. Je crois que Pierre Blanchar a eu deux filles. Avez vous déja été en contact avec elles pour des informations biographiques, des témoignages ? Je serais tres interessé de pouvoir être en contact avec toute personne pouvant etre une source d'information : les livres et autres documents sont tres rares.

>
Impossible d'écrire à Lionel son adresse n'est plus valide et je n'ai plus de contact...

> Bonjour, je posséde une centaine de négatifs originaux des photos de plateau et de tournage du film de Pontcaral Colonel d'empire avec Pierre Blanchar . Je cherche le photographe qui a réalisé ces clichés de toute beauté.Je pose la question au hasard,les photographes de plateau ne figurant pas trés souvent dans les génériques,à part les plus célébres... Par avance merci. Daniel N.

Acteur dans le film :

« Les croix de bois » réalisé en 1931 par Raymond Bernard, d'après Roland Dorgelès. Il joue le rôle de "Demachy".

Sujet :

La vie des poilus dans les tranchées de 1914 à travers le destin d'un étudiant, d'un ouvrier et d'un artisan.

> Message août 2007 :

Pierre Blanchar est enterré au cimetière de Charonne. C'est un endroit que je fais visiter, je viens de créer une association qui s'appelle Parisien d'un jour, Parisien toujours www.parisiendunjour.org et je suis très contente d'en savoir un peu plus sur cet acteur que j'ai vu récemment dans L'étrange Monsieur Victor. Je suis d'autant plus intéressée car je ne connaissais pas son passé de résistant, et que dans le même cimetière est enterré Robert Brasillach qui fut fusillé le 6 février 45 pour fait de collaboration (il écrivait notamment dans je suis partout).

Martine.

> Message reçu le 11 novembre 2013 :

Aujourd'hui 11 novembre 2013, devant mon clavier d'ordinateur à Saint Denis - Île de La Réunion - je pense à toi ,"Tonton Gustave" que j'ai rencontré au moins deux fois : pendant l'un de tes séjours à Philippeville dans notre immeuble familial au 2 rue Galbois, au dessus du magasin "Les successeurs de A.Blanchard" .

Je t'ai retrouvé aussi à la fin des années 50 dans ton domicile parisien près du Panthéon. J'y étais venue avec mes parents pendant le congé bonifié de mon père  (en 1957 ou 1958, pendant la présidence de René Coty et au début des évènements d'Algérie) avec ma petite soeur Hélène et nous t'avions rencontré avec ton épouse "Marthoune" et tes deux filles Pierrette et Dominique.

Je suis toujours en relations téléphonique ou épistolaire avec cette dernière que nous appelons "Minou" et qui a fait une carrière au théâtre, au cinéma et à la télévision. Son premier mari dont elle avait divorcé était Jean Servais. Son second mari, François Darbon, a même écrit un livre sur elle à l'occasion d'un tournage : j'ai rencontré François et Dominique dans leur appartement de Montmartre  rue Lamarck. Mon grand'père qui avait épousé l'une des nièces de tonton Gustave, Andrée Fenech, fille de Louise Blanchard et de Gaston Fenech, habita dans la même rue pendant quelques années, beaucoup plus bas.

La soeur aînée de Dominique s'appelle (ou s'appelait) Pierrette et elle avait commencé une carrière de chanteuse et patatras, sa voix s'est cassée : elle travaillait à un moment donné à la Bibliothèque de la rue de la Montagne SainteGeneviève. Je revois Pierrette en train de faire du repassage. Je sais que depuis le décès de leur mère, Marthoune, les deux soeurs sont restées brouillées et je n'ai pas osé demander récemment de ses nouvelles à Minou. Lorsque je vivais en région parisienne il m'est arrivé d'aller voir celle-ci jouer dans plusieurs  pièces de théâtre dont j'avais entendu un compte rendu élogieux : je me souviens en particulier de "Madame est sortie" de Pascal Jardin que j'étais allée voir avec mon cousin Jean Pierre originaire de Philippeville comme Gustave-Pierre Blanchard.

J'ai un autre souvenir: lorsqu'il était revenu voir sa ville natale et sa famille dont principalement sa soeur Edmée et sa nièce Suzanne à Philippeville, il logeait chez celles-ci dans l'appartement voisin du nôtre et nous avait auditionnés mes deux petits frères, mes deux petites soeurs et moi même qui adorai lire et réciter de la poésie. Je me souviens avoir partagé un repas avec lui chez sa soeur "Tata Mémé" (déformation d'Edmée). Il avait deux soeurs : Edmée et Louise mon arrière-grand mère et il avait eu un frère aîné, Albert qui a été tué pendant la première guerre mondiale — ce dont leur père Alexandre Neptune Blanchard ne s'est jamais remis à tel point que veuf il se remaria et eut sur le tard un second Albert — demi-frère de tous les enfants du premier lit.

Mon arrière grand'mère Louise ne supporta pas que ce même prénom soit donné à son demi-frère. J'ai rencontré celui-ci à Paris avant qu'il ne déménage dans le Var.

J'ai des photos de famille dont plusieurs qui représentent  toute la famille Blanchard réunie à l'occasion des fiançailles d'Albert n°1. Gustave-Pierre y porte les cheveux longs et il est juste derrière ma grand'mère sur ces photos. Il me fait penser au petit Lord Fauntleroy. J'ai aussi une photographie d'Albert en combattant de la Grande Guerre aux côtés de son ami Cohen. Je comprends que le film "Les croix de bois" ait pu être un rôle sur mesure pour son cadet.

Voilà c'est tout ce que je me remémore aujourd'hui si ce n'est que j'avais demandé à tonton Gustave de me dédicacer l'une de ses photos. Il l'a fait de bon gré et a écrit "à ma petite petite nièce tendrement, Pierrot".

Ma soeur Hélène en a fait un agrandissement - se sentant concernée par la "petite petite nièce" et j'ignore si ma soeur Françoise y fait autant cas. Cet agrandissement trône dans la salle de séjour d'Hélène : celle-ci a commencé il y a quelques années à collectionner les enregistrements des films interprétés par Pierre Blanchar.

Pour ma part j'ai quelques enregistrements en VHS de "La symphonie pastorale", "L'Atlantide", "L'Affaire du courrier de Lyon", "Les croix de bois", "Un carnet de bal" et un enregistrement DVD dans le coffret "L'Atlantide" avec la version de 1921 de Feyder et la version 1932 de Pabst, chez MK2 avec le catalogue 2004. J'ignore si d'autres films interprétés par lui sont disponibles en DVD.

Pour finir j'ai le souvenir d'une émission de télévision, un cours de cinéma français dispensé par Alain Delon à l'occasion duquel cette star rendait hommage à Pierre Blanchar, en s'indignant que son nom soit ignoré de la jeune génération d'acteurs. J'avais été très flattée par cette appréciation et lui en suis reconnaissante. Je me suis rendue un autre 11 novembre aussi sur sa tombe dans le petit cimetière où il est enterré lorsque j'étais encore en région parisienne pour raisons professionnelles avant 1989. En sortant du métro Charronne  je me suis retrouvée au Grand cimetière de l'Est ou "Père Lachaise" avant de retrouver au bout d'un long moment le tout petit cimetière de Charronne dont le nom rappelle des évènements sanglants liés à la Guerre d'Algérie, un certain octobre et décrits dans le film algérien "Octobre à Paris" jamais projeté en France à ma connaissance, mais aussi décrits dans "Diabolo menthe de Diane Kurys. Les combattants nord-africains, dont les Blanchard, je le présume, chantaient en "métropole" l'hymne "C'est nous les africains" J'ai entendu parler ce matin à la radio des réunionnais qui ont combattu pendant la première guerre mondiale et tous ceux qui y ont laissé leur vie.  Pour la première fois on a associé à leur mémoire celle des réfractaires "fusillés pour l'Exemple" qui ont fait l'objet d'un film de Joseph Losey.

Bonne fête du 11 novembre en mémoire de l'Armistice de 1918.

Claude Andrée Françoise L 

 

 

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