![]() ![]() ![]() |
||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() ![]() ![]() |
||
Edwige Feuillère Pseudonyme
d' Edwige Cunatti-Koenig, Née à Vesoul en 1907
(morte en 1998) Elle sort du conservatoire en 1931, est engagée par la Comédie-Française et épouse Pierre Feuillère ; mais ces 2 engagements sont de courte durée. Elle commence également une carrière au cinéma à peu près au même moment. Ses rôles de prédilection sont les femmes du monde élégantes. On la salue comme la nouvelle Sarah Bernhardt et connaît une fructueuse collaboration à la scène avec Jean-Louis Barrault. On
la voit sur les écrans régulièrement jusqu'à
la fin des années 50. Intelligente et perfectionniste,
Edwige Feuillère sait les vertus d'un maintien contrôlé,
d'une allure qui, dans le mouvement, ne se dément pas,
d'une voix irisée qui, faute de vigilance s'épencherait
en roucoulements. Dans J'étais une Aventurière
(1938), elle parodie avec brio le personnage auquel on la
condamne. Parmi ses rôles le plus marquants on n'oubliera
pas L'Aigle à Deux Têtes (1948) de Jean Cocteau,
où elle incarne avec une grâce tout royale une souveraine
déchirée entre ses devoirs et sa passion romantique
pour un bel anarchiste (Jean Marais). Très convaincante
aussi dans Le Blé en Herbe (1954) où elle
incarne une "Dame en Blanc" parée de toutes
les séductions de la maturité pour l'adolescent
qu'elle initiait aux choses de l'amour. Autre grande composition,
une grande bourgeoise mondaine, épouse de Jean Gabin,
dans En Cas de Malheur (1958) de Claude Autan-Lara (adapté
de Simenon). Avec sa disctinction sophistiquée, elle offrait
un contraste saisissant avec la voix boudeuse et l'érotisme
candidement pervers de Brigitte Bardot...23 ans auparavant ;
Edwige Feuillère avait elle aussi fait scandale en se
montrant sans le moindre voile dans Lucrèce Borgia
(1935) d'Abel Gance... |