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Note : je n'ai pas la réponse à la question Télérama ! Danielle Darrieux Née en 1917 à Bordeaux. En près de 60 ans de carrière, Danielle Darrieux a construit une filmographie remarquable, s'essayant à tous les genres avec succès. Ell débute à l'écran dès l'âge de quatorze ans, en remportant un concours qui lui permet débuter dans Le Bal, en 1931. Le succès est immense. Ce premier film, version française d'un film allemand de Wilhelm Thiele, lui apporta de nombreux rôles. Mutine, enjouée, dotée d'une jolie voix faite pour la romance, l'actrice a incarné un temps les jeunes filles sentimentales dynamiques, Mayerling, son premier rôle dramatique, l'impose définitivement. Tout aussi à l'aise dans les rôles de jeunes filles modernes, tant dans la pure comédie, que dans le mélodrame, elle tourne notamment sous la direction de Billy Wilder, Robert Siodmak, Victor Tourjansky, puis sous celle d'un cinéaste qui devint son mari, Henri Decoin. Il lui écrira de nombreux rôles taillés sur mesure : Abus de confiance (1937), les comédies Battement de coeur (1940), Premier Rendez-vous (1941) furent des triomphes. Avec Albert Préjan, elle forme le duo de charme des comédies musicales des années 30. Le début des années 50 marque l'apogée de sa carrière. Elle retrouve Henri Decoin pour La Vérité sur Bébé Donge, où elle compose une meurtrière à la violence ambiguë. Son jeu noir et profond surprend, mais la comédienne récidive avec Max Ophuls recherchant la pureté dans le Plaisir (1952) ; ou épouse infidèle dans La Ronde et surtout Madame de (1953) En fait, même dans des films plus complexes Danielle Darrieux passe du rire aux larmes avec la même élégance. Après un intermède américain assez décevant où elle séduit entre autre James Mason devant la caméra de Mankiewicz. Elle revient sur les écrans français en 1945 en entame une carrière plus éblouissante encore que la première. Epanouie, mûrie, elle est au sommet de son art. Durant la Nouvelle Vague, elle devint une égérie inattendue, et tournera beaucoup et chantant même elle sa partition dans Les Demoiselles de Rochefort. En 1971, toujours aussi populaire, elle reprend sur les scènes de Broadway, le rôle créé par Katharine Hepburn dans la comédie musicale "Coco". Des cinéastes français de toutes les générations l'ont sollicitée, jusqu'à Paul Vecchiali (En haut des marches, 1983) ou André Téchiné (le Lieu du crime, 1986).Grande Dame à la scène comme à la ville, on l'a revue dernièrement dans 8 Femmes, 2002 de François Ozon, toujours aussi charmante et malicieuse. Elle est aujourd'hui la mémoire du cinéma français. Autres films : 2002
8 Femmes Merci
à Davyd pour ce texte. |