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Annabella Suzanne Georgette CHARPENTIER née le 14 juillet 1907 à Paris 07e (75). Elle s'est mariée au comédien Jean MURAT le 4 octobre 1934 à Saint-Cloud (92), ils divorcèrent le 23 décembre 1938. Elle épousa ensuite Tyrone POWER le 23 avril 1939 pour divorcer en 1946. Elle eut une assez longue liaison avec Albert PREJEAN, ensemble, ils eurent une fille, Anne Préjean qui épousa le comédien autrichien Oscar WERNER (que l'on peut voir dans "Jules et Jim"). Annabella est inhumée à Passy en Haute-Savoie (74). Il est inutile d'espérer y trouver également son premier époux, Jean Murat. Il est au cimetière St-Pierre d'Aix-en-Provence, il semble que sa tombe n'existe malheureusement plus
Elle
a joué dans : « Napoléon »
d'Abel Gance Autre source : ANNABELLA est morte le 18 septembre 1996 à Neuilly (où elle habitait au 1, rue Pierret). Elle est inhumée dans le cimetière de la petite ville de Passy en Haute-Savoie. Des informations provenant de la part de Josée de Québec et Joël, complétées par Davyd - écrivain public Elle fut l'une des plus grandes séductrices du cinéma français d'avant guerre, pour qui la tentation hollywoodienne s'est révélée amère. Grâce à son père qui envoya sa photo à ami producteur, c'est à seize ans que débute la carrière cinématographique d'Annabella : Dans le rôle de Violine Fleuri, personnage au nom fort poétique, imaginé par Abel Gance pour son Napoléon, elle réussira à se faire remarquer au milieu d'une distribution féminine pourtant nombreuse et revelée, de Gina Manes à Suzanne Blanchetti. C'est pourtant l'avénement du parlant qui va la consacrer star des écrans français. Car le succès du Million de René Clair en 1931 est aussi son triomphe personnel, sa beauté radieuse et sa vivacité illuminant cette évocation déjà nostalgique d'un Paris populaire et pittoresque. Anabella retrouvera René Clair pour Quatorze Juillet, avec le rôle sur mesure d'Anna, l'émouvante petite fleuriste amoureuse d'un chauffeur de taxi dans un Paris entièrement reconstitué en studio. Grâce à ces deux films elle devient une vedette européenne. Dans un tout autre registre, elle se montra excellente dans La Bandera, chef-d'uvre de Duvivier, où elle incarne une jeune berbère éprise de Jean Gabin. Dans les années 30 elle fit quelques films en Angleterre, puis, forte de son statut de vedette internationale (son cachet pouvait atteindre 300000 Fr en 1933) que lui confèrent deux films du réalisateur hongrois Paul Fejos, Marie Légende Hongroise et Gardez le Sourire, Annabella tente l'aventure hollywoodienne où elle signe un contrat avec la 20th Century Fox. A l'époque les plus prometteuses têtes d'affiche sont aspirées par la Babylone du Pacifique. Certaines ne tournèrent rien en vertu de contrat en bonne et due forme, Annabella fut plus chanceuse, quoique. Il s'agissait hélas d'une aventure sans " happy end ". L'intermède se révèle décevant, à l'exception peut-être de son second mariage (le premier était avec Jean Murat) en 1939 avec le jeune premier Tyrone Power, qui est son partenaire dans la superproduction Suez. Elle obtient la nationalité américaine et vient en France tous les ans. Elle jouit alors d'un regain de popularité en incarnant une jeune romantique suicidaire dans Hôtel du Nord, même si sa prestation est quelque peu effacée face à l'abattage du couple détonnant Arletty-Jouvet. Divorcée, (Tyron Power traînait tous les coeurs après lui) Annabella rentrera définitivement en France en 1948. Mais l'image qu'elle avait donnée d'elle était trop intimement liée au Paris des années 30. Alain C., un internaute fidèle de ce site précise que Tyron Power lui aurait proposé de la réépouser mais elle refusa. Elle a longtemps habité sa belle propriété de Saint-Pé-sur-Nivelle au pays Basque. Annabella a été l'une des premières actrices françaises à connaître une brillante carrière transatlantique. Autres Films 1927
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